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gérard depardieu - Page 2

  • Turf

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    Potes d’enfance depuis plus de 20 ans Freddy, Nikos, Fortuné & Fifi (Edouard Baer, Alain Chabat, Lucien Jean-Baptiste & Philippe Duquesne) se retrouvent régulièrement au bar Le Balto. Autour d’un verre, ils parient sur les courses de chevaux en espérant un jour décrocher le gros lot mais jusqu’à présent ils n’ont pas eu beaucoup de chance. La roue va peut-être tourner puisqu’on leur propose une affaire en or : l’acquisition d’un cheval, une vraie flèche du moins c’est comme ça que le vend Monsieur Paul (Gérard Depardieu). En réalité, Torpille est un cheval qui n’intéresse personne et c’est donc avec beaucoup de naïveté que notre quatuor va en devenir les propriétaires. Un beau projet mais cela n’est pas donné et il va donc falloir le faire courir rapidement et les premiers résultats sont loin d’être encourageants.

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    Sachez déjà que je fais partie de ceux qui apprécient le cinéma de Fabien Onteniente donc il n’y avait vraiment aucun à-priori avant de fouler l’hippodrome de Turf. Les courses de chevaux étant en plus pour moi aussi passionnant qu’un tournoi de curling, on ne peut pas dire que cette comédie m’emballait particulièrement et ce n’est pas près de changer ! En dehors d’une bande assez sympathique et le fait que le réalisateur ait réussi à convier de nombreux guests, l’histoire avance au petit trot et on se demande bien où est passé l’humour dans tout ça. Si vous avez vu la bande-annonce avec la blague sur Banette, j’ai envie de vous dire que vous avez déjà eu droit au meilleur donc si vous souhaitez parier sur le bon cheval évitez ce film !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de laisser trainer votre mec au PMU du coin !

  • L’homme qui rit

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    Abandonné à son propre sort, notre pote Gwynplaine (Romain Morelli/ Marc-André Grondin) erre dans la neige et sous un vent glacial. Sur son chemin, il trouve Déa (Fanie Zanini / Christa Theret) emmitouflée dans les bras d’une mère morte de froid et seule la porte d’Ursus (Gérard Depardieu) s’ouvrira à eux. Alors que la jeune fille a perdue la vue, le garçon arbore sur son visage un sourire monstrueux ; une cicatrice dont il a honte mais qui va le conduire sur le chemin du succès. Jusqu’alors marchand ambulant, Ursus va créer un spectacle autour de ses 2 enfants et après avoir écumé avec réussite la campagne, les voilà qui s’apprêtent à conquérir la ville !

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    Adaptation d’une œuvre de Victor Hugo, L’homme qui rit c’est notre pote Marc-André Grondin qui affiche un look digne du Joker dans The Dark Knight. Le scénario s’intéresse donc à son drôle de destin puisque d’enfant abandonné il passe aux plus hautes sphères de la société. Coté interprétation, c’est plutôt irréprochable ; Théret & Grondin forment un joli couple et on préfère nettement évoquer Depardieu en tant que comédien que contribuable. Reste ensuite que la réalisation de Jean-Pierre Améris, qui nous avait conquis avec Les émotifs anonymes, ne nous transporte pas outre-mesure et on pourrait même la qualifier de fade puisqu’elle n’arrive pas à susciter la moindre émotion.

     

    Il faut le voir pour : Garder le sourire en toutes circonstances !

  • L’odyssée de Pi

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    Lorsque Pondichéry fut rendu par les français à l’Inde, notre pote Santosh Patel (Adil Hussain) et sa femme Gita (Tabu) ont eu la bonne idée de transformer le jardin botanique en un superbe zoo. C’est dans ce cadre incroyable qu’ont grandi leur 2 fils Ravi & Pi (Ayaan Khan / Mohd. Abbas Khaleeli / Vibish Sivakumar & Gautam Belur / Ayush Tandon / Suraj Sharma / Irrfan Khan) jusqu’au jour où ils n’ont eu d’autres choix que de déménager et vendre leurs animaux. C’est à bord du Tsimtsum qu’ils embarquent pour commencer une nouvelle vie mais une violente tempête va couler le cargo japonais. Pi est le seul rescapé parvenant à s’échapper à bord d’un canot de sauvetage mais il n’est pas seul puisque s’invitent également un zèbre, une hyène et surtout Richard Parker, un tigre du Bengale !

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    Ce nouveau film d’Ang Lee est l’adaptation d’un roman canadien multi-récompensé que l’on doit à Yann Martel. Après une première partie trainant un peu en longueur  et qui se borne à nous présenter ce héros facétieux, L’odyssée de Pi prend ensuite sa pleine mesure avec des vagues successives de scènes d’une beauté renversante. Que ce soit cette mer lumineuse d’où émerge une baleine ou ce champ de suricates, soyez certains que vos yeux seront ébahis par la magnificence du spectacle proposé. L’histoire quant à elle est en fait une quête de spiritualité qui prend une dimension totalement différente dans sa conclusion, de quoi vous scotcher au siège si ce n’était déjà fait !

     

    Il faut le voir pour : Retenir Piscine Molitor comme prénom potentiel pour votre fils !

  • Astérix & Obélix : Au service de sa majesté

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    Plus conquérant que jamais, notre pote Jules César (Fabrice Lucchini) est sur le point de s’emparer de la Bretagne mais un village résiste encore. Malheureusement, il semble que ce ne soit qu’une question de temps avant que l’armée romaine ne triomphe à moins de recevoir de l’aide fut-ce telle celle des gaulois. C’est Jolitorax (Guillaume Gallienne) qui a émis cette idée et la Reine Cordelia (Catherine Deneuve) a approuvé et l’a donc chargé de ramener la célèbre potion magique qui pourra les sauver. Un tonneau du précieux breuvage l’attend, Astérix & Obélix (Edouard Baer & Gérard Depardieu) vont alors l’accompagner jusqu’en Bretagne. Une belle occasion également pour faire voyager Goudurix (Vincent Lacoste), le neveu du chef.

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    Quatrième adaptation live et quatrième réalisateur ; c’est donc Laurent Tirard qui a été chargé de faire oublier le désastreux Astérix aux jeux olympiques. Astérix & Obélix : Au service de sa majesté réunit pour l’occasion 2 albums du gaulois à savoir Astérix chez les bretons et Astérix et les normands. Le seul rescapé des aventures précédentes est donc Gérard Depardieu tandis qu’Edouard Baer passe, avec réussite, d’un second rôle à la tête d’affiche. L’humour rappelle celui qu’avait insufflé Chabat mais il est ici plus atténué ce qui fait de ce film un excellent bon familial où les héros d’Uderzo & Goscinny reprennent la place qui leur est due et les réconcilie avec les spectateurs. Manque juste un brin de folie supplémentaire qui l’aurait rendu vraiment excellent.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas prendre certaines expressions comme "se mettre à nu" au pied de la lettre !

     

    En savoir plus sur Astérix aux jeux olympiques ?

     

    Découvre le film Dans la peau d'Astérix !

  • RRRrrrr !!!

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    Il y a bien longtemps à l’âge de Pierre où nos ancêtres ont fait leurs premiers pas. Il existe différentes tribus parmi lesquelles se trouvent les Cheveux sales qui cherchent par tous les moyens de s’emparer d’un produit miraculeux : le shampooing ! Afin d’obtenir ce trésor, le chef (Gérard Depardieu) décide d’envoyer sa fille Guy (Marina Foïs) chez les Cheveux propres qui possèdent le shampooing et où un évènement exceptionnel vient d’avoir lieu. Un homme aurait assassiné un autre homme qui serait en fait une femme et dont les orifices ont été cousus. Les indices laissés sur place tendent à prouver que le crimier serait muni d’un gourdin et qu’il a suivi des cours de couture ; à Pierre & Le blond (Pierre-François Martin-Laval & Jean-Paul Rouve) de démasquer le coupable.

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    RRRrrrr !!! fera date dans l’histoire de la comédie française … mais comme le plus grand flop du réalisateur Alain Chabat ! Pourtant l’association entre l’ex-Nul et toute la troupe des Robins des bois promettait de nous offrir de bonnes tranches de rigolades. Avec son humour très primitif basé sur des jeux de mots quand même bien pourris (donc parfaits pour moi) et des situations lorgnant sur le ridicule (Ah cette partie de biche-volley !), le film réussit bien à nous faire sourire mais l’ensemble parait bien désuni. Les idées jaillissent de tous les cotés mais il n’y a rien de véritablement construit si bien qu’on a plutôt l’impression d’avoir devant nous une succession de scénettes. C’est sur ce n’est pas le meilleur travail du réalisateur mais on se marre quand même bien.

  • Glenn

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    Notre pote Jack (Billy Boyd) est un grand pianiste malheureusement son talent fut gâché par des démons intérieurs. Il a en effet beaucoup souffert des critiques de son pères lorsqu’il était plus jeune et cela le hante encore au point qu’il est tombé dans l’alcoolisme et que Lana (Smadi Wolfman), la femme qu’il aimait l’a quitté pour son plus grand rival Henry (Dominic Gould). Cette histoire a connu une issue dramatique puisque Jack a eu la main cassée ce qui a brisé dans le même temps sa carrière de pianiste et le laisse au fond du trou. Alors qu’il ne semblait ne plus y avoir le moindre espoir, il se rend compte que son robot domestique N°3948 qu’il a renommé Glenn a un incroyable talent au piano et il décide donc de l’entrainer afin de le confronter à Henry.

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    Alors je ne sais pas trop quel est le public visé par ce film ; je pensais que ça s’orientait plus vers le divertissement familial mais le personnage de Glenn n’a rien d’attachant et le scénario prend une tournure plus dramatique au bout d’une heure. En plus de ça, l’histoire se déroule dans une société futuriste où les robots sont devenus de vrais potes d’enfance pour les hommes hélas les effets spéciaux sont loin d’être à la hauteur. Ça vire donc rapidement au ridicule et il n’y a pas grand-chose à sauver de ce naufrage cinématique avec aussi une question : qu’est venu faire Gérard Depardieu ?? Le mieux à faire c’est donc de laisser filer ce navet qui ne risque pas de faire une longue carrière au cinéma.



    Il faut le voir pour : Arrêter d’abuser du Whisky, vous allez vous mettre à parler à des robots !

  • Bimboland

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    C’était une découverte majeure dans l’histoire de l’ethnologie. Notre pote Cécile (Judith Godrèche) pensait avoir fait la rencontre du dernier peuple d’indigènes encore présent sur notre planète il y a quelque mois. Et puis ce fut le coup de massue lorsqu’à son retour cette peuplade avait succombé aux sirènes de la civilisation massacrant progressivement leur foret en se désaltérant de soda. Elle a perdu tout crédit auprès de ses confrères et les choses ne s’arrangent pas lorsqu’elle apprend que le professeur Laurent Gaspard (Gérard Depardieu) est désormais son maitre de thèse, lui qui lui refuse tous les sujets qu’elle lui propose.

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    Il suffit de se fier au titre de ce film pour savoir ce qui nous attend et ceci n’est évidemment pas pour jouer en la faveur de Bimboland. Cette prétendue comédie est aussi insupportable que l’accent tellement surjoué par Aure Atika qui n’aura jamais autant brillé par son inutilité. Le casting était pourtant résolument orienté pour nous offrir de bons moments avec notamment Judith Godrèche, Dany Boon et même le grand Gérard Depardieu. Malheureusement, il ne suffit pas d’avoir une belle liste de comédiens pour nous faire rire et Ariel Zeitoun devra se résoudre à trainer ce film comme l’une de ses plus belles casseroles !

  • Je n'ai rien oublié

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    C’est l’un des plus beaux jours de sa vie, Simone (Alexandra Maria Lara) célèbre son mariage avec Philippe (Yannick Renier) et la soirée s’est déroulée sans fausses notes jusqu’à l’arrivée remarquée de Conrad (Gérard Depardieu). Ce dernier est un pote d’enfance de Thomas (Niels Arestrup), père de Philippe et la famille lui avait confié la surveillance d’une maison à Biarritz qui a fini incendiée.  Son retour auprès de cette famille va remuer des souvenirs que l’on pensait enterrés ; autrefois considéré comme un frère, Thomas le traite désormais avec un certain mépris. Au milieu de tout ça, Simone va se rapprocher de Conrad et essayer de comprendre le lourd secret qui lie tous ces personnages.

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    Hasard ou coïncidence, après La tête en friche notre pote Gérard Depardieu retrouve de nouveau un rôle rempli de légèreté en incarnant un homme atteint d’Alzheimer. Beau casting pour le film de Bruno Chiche qui réunit également Niels Arestrup, Nathalie Baye, Françoise Fabian et la charmante Alexandra Maria Lara qui nous sert de fil conducteur. Ces personnages très étoffés sont d’ailleurs la principale force de ce film dramatique et le seul bémol reste une intrigue dont on peut trop aisément deviner le dénouement. Adapté du roman Small world de Martin Suter, Je n'ai rien oublié méritera donc essentiellement le coup d’œil pour son jeu d’acteurs d’un niveau extraordinaire.

     

    Il faut le voir pour : Vous mettre au croquet !

  • Toscan

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    Le 11 Février 2003, Daniel Toscan Du Plantier s’éteignait et le cinéma français pleure l’un des protagonistes les plus influents de la fin du 20ème siècle. Ce grand producteur a tout connu dans sa carrière ; la gloire d’abord avec le triomphe de films comme Don Giovanni, Van Gogh ou encore La cité des femmes. Il y a eu également des scandales comme en 1987 lorsque Sous le soleil de Satan fut récompensé sous les huées par la Palme d’or à Cannes. Cet homme a côtoyé les plus grands acteurs, les meilleurs réalisateurs et n’a eu de cesse de se battre pour offrir au plus grand nombre l’accès au 7ème art.

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    On en a pas forcément conscience aujourd’hui mais au sortir de la salle, on se rend maintenant compte que Daniel Toscan Du Plantier a joué un rôle important dans le cinéma français. Le documentaire d’Isabelle Partiot-Pieri rassemble plusieurs extraits d’interviews du producteur à différentes époques et c’est par esquisses que l’on découvre un homme passionné et passionnant. Il ne faut surtout pas s’attendre à une biographie complète, on apprend que peu de chose sur sa vie privée (seulement 5 minutes seront consacrées au tragique fait divers dont fut victime sa femme). Toscan est donc aussi intéressant qu’il est séduisant, un documentaire à découvrir !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir un mec "bouleversifiant" !

  • La tête en friche

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    Notre pote Germain (Gérard Depardieu) n'a pas eu une enfance facile : constamment humilié par sa mère qui n'hésitait pas à lui dire qu'elle n'avait jamais voulu de lui mais aussi moqué continuellement par ses camarades de classe, il a très vite manque de confiance en lui. Aujourd'hui encore sa naïveté fait souvent l'objet de railleries de la part de ses potes de bar mais il va faire une rencontre inoubliable. Elle s'appelle Margueritte (Gisèle Casadesus) et vient tous les jours dans ce parc pour lire au calme ; très vite une belle amitié nait entre eux car Germain se régale des lectures qu'elle lui offre lui faisant notamment découvrir les œuvres d'Albert Camus.

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    Jean Becker ne prend pas beaucoup de risques en signant l'adaptation du roman de Marie-Sabine Roger ; une belle histoire d'amitié entre un homme analphabète mais au cœur gros comme une citrouille et une dame âgée délaissée dans une maison de retraite. La tête en friche a tout du film conçu pour le grand public à commencer par son casting avec l'inévitable Depardieu et surtout Gisèle Casadesus à qui on s'attache instantanément. Sans surprise, c'est le genre de long-métrage à réserver aux ménagères de plus de 50 ans ; pour les autres spectateurs le tout paraitra assez naïf et donc sans grand intérêt du moins sur le grand écran.

     

    Il faut le voir pour : Chercher ce que signifie votre nom dans le dictionnaire.